Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, réunis lundi à Bruxelles, ont donné leur feu vert à une cinquième tranche de 500 millions pour financer les achats d’armements fournis à l’Ukraine.
Ce montant porte le total à 2,5 milliards d’euros, issus de la « Facilité européenne pour la paix » (FEP), un fonds établi l’an dernier et dont le plafond est actuellement fixé à 5,7 milliards d’euros pour la période 2021-2027.
Parallèlement, les ambassadeurs des États membres de l’UE poursuivent le travail sur un nouveau paquet de sanctions contre Moscou proposé par la Commission et le Haut représentant Josep Borrell, dont un embargo sur l’or russe exporté vers l’UE tel que convenu au niveau du G7.
Josep Borrell, a exhorté les Européens à « tenir le coup » face à la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation, conséquences de la guerre en Ukraine. « C’est une épreuve de résistance pour nos sociétés », a-t-il déclaré à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles. « Je suis sûr que (le président russe Vladimir) Poutine compte sur la fatigue des démocrates. Je suis sûr qu’il croit que les démocraties sont faibles. Les sociétés européennes ne peuvent pas se permettre d’être fatiguées », a-t-il dit.
« Les sociétés européennes et les gouvernements des États membres de l’Union européenne doivent continuer à défendre les décisions qu’ils ont prises », a poursuivi Josep Borrell, évoquant les sanctions qui doivent « continuer à mettre la pression sur l’économie de la Russie, sachant qu’il n’y a pas de solution miracle ».
« Nous devons faire cela, exactement comme nous devons soutenir militairement l’Ukraine. Bien-sûr qu’il y a une augmentation des prix de l’énergie et des produits alimentaires. C’est la conséquence directe de cette guerre », a reconnu le chef de la diplomatie européenne. « Heureusement nous n’avons pas été bombardés, nous n’avons pas dû quitter nos maisons. Mais le monde entier souffre des conséquences de cette guerre », a-t-il souligné.
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